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Memento quia pulvis es

16 décembre 2011

Babeth

Mon âme continuera à jamais de te pleurer
Ton amour perdu pour toujours
Ni mes prières ni mes sacrifices ne te ramèneront
Les souvenirs s'effacent
Tu fais partie d'un passé à jamais révolu
Le souffle de la peur sur mon visage
Le temps s'est arrêté en ce jour
Pleures-tu la petite fille que j'étais alors ?

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16 décembre 2011

Prise au piège de sa prison de chair et d'osMon

Prise au piège de sa prison de chair et d'os
Mon âme suffoque
Mon corps ne distingue plus ce qui réel
Ma conscience se meurt

Plus de peur
Plus de souffrance
Plus de mal ni de peine
Plus de rires ni de larmes

L'indifférence dans leurs regards
A jamais prisonnière d'un esprit perdu
La liberté

Plus rien n'a d'importance à présent

Embrasse mon coeur éploré une dernière fois

Avant de l'envoyer dans les flammes glaçantes de l'enfer

27 novembre 2011

Peu importe

Les gens s'en foutent pas mal de vos problèmes s'ils ne se reconnaissent pas dedans ou s'ils ne se sentent pas concernés. Alors, ils ne vous aideront pas, jamais, même si ça vous tient particulièrement à coeur.

"On" m'a dit qu'"on" s'intéressait à moi, qu'"on" aimerait connaître mon passé. C'est des conneries. De toute façon, "on" ne comprend même pas le tiers de la portée de ce que je raconte. "On" a une nouvelle toquade. Peut-être que c'est même plus qu'une toquade, "on" a trouvé un nouveau sens à sa vie. Alors pourquoi "on" me ment ?

Quelle importance ? Les gens entrent et sortent de votre vie à leur gré, et pourquoi utliser des pincettes ? Vous n'êtes pas en sucre.

De toute façon, le plus important n'a jamais été de savoir qui on est ni d'où on vient, mais ce qu'on en fait.

A quoi bon vouloir marquer l'histoire de l'humanité ? Qu'est-ce qui te rend si spécial et indispensable ? Tu seras comme tout le monde. Rien.

20 novembre 2011

La course

C'est pas facile de se dire qu'on a fini par baisser les bras. Moi, j'ai plus la force de me battre, parce que je me suis trop battu avant. Un peu comme un coureur qui aurait tout donné en début de course, dépassé les autres et qui aurait été le premier avant que son souffle ne s'écourte et que ses jambes ne flanchent. Alors il se retrouve vite seul en tête de peloton, et d'un coup ses poumons brûlent, il transpire à grosses goutes, il a trop chaud, il voudrait s'arrêter pour boire un peu mais il ne peut pas sinon les autres vont le doubler. Alors il insiste, il doit bien lui rester un peu de forces, mais il sent qu'il arrive au bout de ses limites. Et déjà, les autres coureurs le rattrapent, passent à côté de lui et le bousculent. Alors il se défend un peu, il crie, il tente encore de pousser ses limites. Mais une fois que beaucoup sont passés devant lui, il ralentit, il les laisse le bousculer sans broncher. Parfois, certains s'arrêtent pour l'encourager, mais ils ne restent jamais bien longtemps. Le coureur se maudit d'avoir déjà tout donné, il voudrait hurler mais tout le monde le regarde et il ne peut pas s'arrêter. Il aimerait bien pourtant. Il aimerait aussi que ceux qui l'aident restent plus longtemps. Mais qui voudrait d'un pauvre coureur fatigué ?

19 novembre 2011

Poème en langue yamato (japonais ancien)

"Nous ne sommes que des grains de sable mais nous sommes ensemble.

Nous sommes comme les grains de sable sur la plage, mais sans les grains de sable la plage n'existerait pas."

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